Inauguration de trois projets de gestion durable et de sécurisation de la ressource en eau dans les Bauges

Les périodes de sécheresse devenant de plus en plus fréquentes, les sources de la Dhuy et de Cerdallier alimentant les communes du Noyer et d’Arith sont particulièrement fragilisées en période d’étiage. Dans la continuité des travaux de secours des Bauges réalisés en 2023, Grand Chambéry a réalisé des travaux de sécurisation de l’alimentation en eau potable de ces deux communes.

Une nouvelle chambre d’interconnexion des sources vers les réservoirs de La Magne (Saint-François-de-Sales), des Fontaines (Le Noyer) et de Montagny (Arith) a été créée. Cet ouvrage permet un pilotage automatisé et à distance de la répartition de l’eau issue des sources vers les trois réservoirs. Ce chantier a permis également de renforcer la conduite de remplissage du réservoir des Fontaines, devenue vétuste.

Enfin, une conduite reliant la chambre d’interconnexion au réservoir de Plainpalais en amont (alimenté par pompage depuis la vallée) a été réalisée. Ainsi, en cas de sécheresse, et donc d’un débit faible des sources du massif, l’eau du réservoir de Plainpalais pourra assurer l’alimentation en eau potable.

Financement

Coût total : 691 000 € HT ;

Partenaires financiers de Grand Chambéry :

• Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse : 734 680 € ;
• Département de la Savoie : 60 000€ (conjoint avec la STEP du Noyer).

Grand Chambéry est chargée de la collecte et du traitement des eaux usées. Elle assure notamment la construction et l’exploitation des stations d'épuration des eaux usées sur l’ensemble de son territoire.

La STEP de la Madeleine, située dans la commune de Lescheraines, avait été mise en service en 2001. Elle possédait une capacité de traitement des eaux usées de 800 équivalents-habitants*. Dans le cadre de son entretien, des contrôles et des analyses du système d’assainissement ont été réalisés par Grand Chambéry. Ces études ont mis en évidence que les installations étaient vétustes et que sa capacité de traitement ne répondait plus aux besoins actuels et futurs.

Grand Chambéry a ainsi entrepris la reconstruction de la STEP puis la démolition des anciens équipements. Seul le silo à boues a été conservé.

Le nouvel ouvrage offre une capacité de traitement de 2 000 équivalents-habitants soit une capacité de traitement des eaux usées 2,5 fois supérieure au système précédent et un niveau de rejet réduit dans le milieu récepteur.

Elle traite les effluents** de Saint-Martin, de la zone artisanale de la Madeleine, du Pont et du Chef-lieu de Lescheraines, ainsi que celles issues de la base de loisirs du Chéran.

La nouvelle STEP est plus performante et répond aux besoins de traitement des eaux usées de ce territoire qui connaît un fort développement démographique et des enjeux importants de protection du milieu naturel.

* Équivalent-Habitant (EH)

Unité de mesure permettant d'évaluer la capacité d'une station d'épuration. Cette unité de mesure se base sur la quantité de pollution émise par personne et par jour.

** Effluents : l’ensemble des eaux usées

La nouvelle station d’épuration a été construite en lieu et place de l’existante, permettant ainsi de ne pas consommer de nouveaux espaces. Cet enjeu de sobriété foncière a posé un double défi :

• Pour le chantier, la réalisation de travaux en site occupé ;
• Pour l’exploitation, le maintien d’un fonctionnement des installations et une bascule progressive sur les nouveaux ouvrages.

Le nouveau système d’assainissement choisi s’est porté sur le traitement biologique par boues activées. 100% biologique, cette solution de traitement est plus économe en matière d’entretien et de consommation d’énergie et participe donc également aux objectifs de réduction de consommation d’énergie que s’est fixée Grand Chambéry. Des panneaux photovoltaïques intégrés dans la toiture du bâtiment produisent l’électricité qui sert exclusivement à l’autoconsommation de la STEP.

Financement

Coût total de l’opération : 3 000 000 € HT ;

Partenaire financier de Grand Chambéry :

• Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse : 595 964 € HT.

Les périodes de sécheresse devenant de plus en plus fréquentes, les sources de la Dhuy et de Cerdallier alimentant les communes du Noyer et d’Arith sont particulièrement fragilisées en période d’étiage. Dans la continuité des travaux de secours des Bauges réalisés en 2023, Grand Chambéry a réalisé des travaux de sécurisation de l’alimentation en eau potable de ces deux communes.

Une nouvelle chambre d’interconnexion des sources vers les réservoirs de La Magne (Saint-François-de-Sales), des Fontaines (Le Noyer) et de Montagny (Arith) a été créée. Cet ouvrage permet un pilotage automatisé et à distance de la répartition de l’eau issue des sources vers les trois réservoirs. Ce chantier a permis également de renforcer la conduite de remplissage du réservoir des Fontaines, devenue vétuste.

Enfin, une conduite reliant la chambre d’interconnexion au réservoir de Plainpalais en amont (alimenté par pompage depuis la vallée) a été réalisée. Ainsi, en cas de sécheresse, et donc d’un débit faible des sources du massif, l’eau du réservoir de Plainpalais pourra assurer l’alimentation en eau potable.

Financement

Coût total : 691 000 € HT ;

Partenaires financiers de Grand Chambéry :

• Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse : 734 680 € ;
• Département de la Savoie : 60 000€ (conjoint avec la STEP du Noyer).

Le hameau de La Magne à Saint-François-de-Sales était raccordé à un réseau d’eaux usées relié à un ouvrage de traitement vétuste.

Grand Chambéry a donc réalisé des travaux d’extension afin de raccorder ce réseau au réseau d’assainissement collectif au hameau de Charmillon, relié à la nouvelle station d’épuration du Noyer mise en service à la fin de l’année 2023.

Au passage, des branchements en attente ont été réalisés pour permettre le raccordement des habitations du hameau du Mouchet actuellement équipées d’installations d’assainissement autonome (type fosses septiques), majoritairement non conformes.

En parallèle, l’ouvrage de traitement des eaux usées de La Magne a été démoli. L’ensemble de ces travaux a contribué à l’amélioration de la qualité des eaux du Nant-de-Saint-François et du Chéran.

Ces travaux d’assainissement ont été l’occasion de renouveler les réseaux d’eau potable de la commune, avec le remplacement des anciennes conduites d’eau potable.

Financement

Coût total : 1 727 398 € HT :

Partenaires financiers de Grand Chambéry :

• Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse : 735 000 € ;
• Département de la Savoie : 60 000 €.  

Pour Daniel Rochaix, vice-président chargé de l’eau, de l’assainissement et de l’eau pluviale : « Ces travaux s’inscrivent dans la continuité des opérations que nous avons déjà réalisées dans le massif des Bauges pour sécuriser l’alimentation en eau potable des communes et renouveler des équipements anciens, comme la STEP du Noyer inaugurée l’année dernière, pour améliorer le traitement de l’eau et son rejet dans le milieu naturel. »

Pour Thierry Repentin, président de Grand Chambéry : « Le réchauffement climatique est une réalité sensible dans notre territoire. Il accentue la pression exercée sur l’eau, notamment avec des épisodes de sécheresse de plus en plus fréquents qui ont de fortes conséquences sur l’agriculture et l’eau potable. Chaque année, Grand Chambéry investit plus de 15 M€ en matière d’eau et d’assainissement pour protéger la ressource en eau sur tout le territoire. En améliorant les rendements des réseaux, le traitement des eaux usées et en renforçant le maillage entre les réseaux, l’Agglomération assure une gestion durable de la ressource tout en garantissant un accès à l’eau potable pour tous les habitants. »  

Pour Nicolas Mourlon, directeur général de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse : « Ces travaux participent à la reconquête du bon état des eaux par l’amélioration des performances de la station d’épuration de Lescheraines, avec un objectif supplémentaire de réduction de la consommation énergétique. De plus, sur ce territoire rural, confronté à de fortes sécheresses, la sécurisation de l’alimentation en eau potable est un enjeu fort pour lequel l’agence de l’eau investit massivement auprès des collectivités, en phase avec les objectifs du Plan eau ».